aisse de Valmasque . 2549 m
Départ :
1er jour : les Mesches 1 434 m
2e jour : refuge des Merveilles 2111m (réservation obligatoire)
Dénivelée :
1er jour : 720 m.
2e jour : 438 m
Horaire :
1er jour : 2 h 30
2e jour : 1 h 30 montée
Difficulté : niveau moyen
Le GR 52, qui passe dans la vallée des Merveilles, fait partie de la grande traversée des Alpes françaises, qui commence, ou se termine, pratiquement ici à Saint-Dalmas- de-Tende.
L’étape classique est : refuge des Merveilles, baisse de Valmasque, refuge de Valmasque, puis refuge de Fontanalbe, enfin les Mesches, que l’on rejoint par la baisse de Valaurette.
Ce qui fait un circuit de trois jours dans la région des Merveilles.
Tarif avec un de nos guides: 110€/pers. pour les 3 jours.
Ce tarif comprend uniquement la prestation du guide, tous les autres frais, hébergement ou autres, sont en supplément .
Nous contacter au 04 93 13 93 34 ou par mail!
Du parking du lac des Mesches, nous rejoignons le refuge des Merveilles. Nous longeons le torrent en fond de vallée jusqu’au petit lac.
La vallée des Merveilles est placée sous étroite surveillance par le parc du Mercantour et certains secteurs de gravures ne peuvent être visités qu’en étant accompagnés de spécialistes agréés.
Dans toutes les civilisations, les dieux ont toujours siégé sur les montagnes, alors ici, sur le mont Bego (le radical indo-européen «beg» signifie : seigneur divin, on pourrait se demander quelle divinité siégeait.
Il semble que vers le troisième millénaire avant j.c des peuples d’agriculteurs aient tenu assemblée ici, et que, lors de ces assemblées, ils aient gravé des ex-voto sur les rochers afin d’attirer les bonnes grâces des dieux sur les cultures et les troupeaux.
Ces peuples étaient probablement des Ligures, occupants des montagnes du massif à cette époque. Les gravures ont été réalisées principalement sur de grandes dalles plates de couleur orangée, lie-de-vin ou verte. Leur support est formé d’anciens sables (grès) et d’anciennes vases (pélites) polis par les glaciers.
Elles se regroupent en cinq catégories principales : les signes cornus I les plus nombreux – sont essentiellement constitués d’une figure triangulaire, carrée ou ovale, surmontée de deux cornes.
Ces signes symbolisent sans aucun doute le bétail bovin : les religions primitives attachaient souvent une grande importance au symbole bovin, le taureau représentant la force et la fertilité, la vache symbolisant la fécondité et l’engendrement. On trouve une multitude de formes, semble-t-il dans plusieurs postures, symbolisant le bétail, ainsi que des gravures représentant le travail effectué avec les bovins : attelage, charrue, herse.
e deuxième groupe important de gravures est formé par les représentations d’outils et d’armes, flèches, massues, couteaux, peut- être des épées, des faux…
Dans le troisième groupe on trouve les figures anthropomorphes. Si les gravures sont extrêmement nombreuses, rares sont celles à représentations humaines et c’est dans les Merveilles que l’on trouve leurs figures les plus caractéristiques, le chef de tribu, le sorcier, le Christ et la danseuse. Le sorcier, dont la gravure est située face au mont Bego, est sans doute la gravure la plus connue!
Dans le quatrième groupe, on trouve les gravures représentant les enclos. Ce sont des gravures de formes rectangulaires plus ou moins allongées ; on y découvre souvent des points à l’intérieur, représentant sans doute le bétail.
La cinquième catégorie regroupe les figures dites géométriques ; ces figures, en formes de spirales, de cercles, de quadrilatères multidivisés, sont moins évidentes à interpréter : peut-être des symboles religieux.
Aujourd’hui toutes ces gravures confèrent au site un certain mystère, et, lorsqu’on a la chance de le parcourir seul, il est vrai qu’un peu de merveilleux enchante encore le lieu. Ainsi, dans ce site grandiose de haute montagne, où même les roches polies par les glaciers semblent toute douceur, où le silence invite au recueillement, est-t-il encore possible, contemplant ces gravures élevées comme un autel face aux montagnes et aux hommes, de se sentir envahi par tout le spirituel du lieu.