e Brocan (3 054 m) fait partie de cette chaîne orientée nord-sud qui part de la cime de Guillié et finit au nord à l’Argentera, point culminant de tout le massif (3 297 m).
Autant dire que l’on se trouve en plein cœur du massif. S’il est un endroit où l’idée de Mercantour profond peut avoir un sens, c’est bien dans ce secteur. En effet, le pas du Brocan est le point de passage entre deux hautes vallées italiennes particulièrement isolées durant l’hiver.
L’accès au refuge Genova est beaucoup plus rapide et sûr en partant de France, c’est-à- dire du Boréon.
Comme pour toutes les boucles se pose la question du sens dans lequel on devra l’effectuer. Le plus souvent c’est le sens horaire qui est choisi, car il permet d’effectuer la magnifique descente du versant est du pas du Brocan.

Mais il n’y a pas de règle et l’on peut tout à fait envisager, si l’on est amateur de pentes raides et que les conditions le permettent de descendre le couloir de la cime Agnel et de rentrer par le pas du Brocan.

Départ : le Boréon, en amont de Saint-Martin-Vésubie.
Arrivée : idem.
Dénivellation :
►environ 1850 m montée – environ 1850 m descente,
►environ 2 050 m montée – environ 2 050 m descente avec l’ascension du sommet de la cime de l’Agnel.
Difficulté : plusieurs pentes raides dont :
►versants français et italien du col de la Ruine,
►versant est du pas du Brocan,
►couloir facultatif de la cime de l’Agnel (45°, S5).
Horaire : 6 h à 7 h de montée avec passage par le col de la Ruine. 7 h à 8 h de montée par la cime de l’Agnel.
Itinéraire : du Boréon, vacherie des Erps, col de Guilié, point coté 2 747 m, pas du Brocan, descente versant est jusqu’à la cote 2 300 m, montée au col de la Ruine ou à la cime de l’Agnel, retour au Boréon par le refuge de Cougourde.